L’âge de la retraite en Israël est de 67 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes, à l’exception des forces de l’ordre qui bénéficient d’un régime particulier.
Si la cotisation perçue est liée au niveau des revenus, la prime reçue par l’Etat est, elle, forfaitaire. Tout le monde touche la même somme, sans égard aux montants cotisés. La prime payée par le Bitoua’h Leoumi (Sécurité sociale – retraite et santé) est, à ce jour, de 300 euros pour une personne et 400 euros pour un couple dont la femme n’a pas travaillé. (Si le mari ne travaille pas il doit tout de même cotiser et touchera les 300 euros de retraite, tandis que lorsque c’est la femme qui ne travaille pas, son mari cotise pour elle.)
D’un autre côté, le temps de cotisation est assez court. Un israélien doit avoir cotisé durant 12 ans avant l’âge légal de la retraite, tandis qu’il suffit à un nouvel immigrant de cotiser 5 ans seulement, avant l’âge légal, pour recevoir la prime.
Etant donné le jeune âge des retraités français, il peut arriver qu’un nouvel immigrant bénéficie à la fois de la retraite de France et d’Israël.
Parce que les sommes perçues sont faibles, il existe désormais des fonds de retraite complémentaires, pour lesquels l’employé et l’employeur cotisent. Ainsi, la majorité des Israéliens cotisent aujourd’hui à des fonds d’épargne privés qui bénéficient de certains avantages fiscaux (le « Keren Pensia » – Fonds de pension obligatoire pour les salariés ; la « Coupat Guemel » – Fonds d’épargne et le « Bitoua’h Menahalim » – Caisse des cadres). Ces trois fonds bénéficient d’avantages fiscaux mais ne sont disponibles qu’au terme d’une certaine période prédéfinie.
Le nouvel immigrant retraité de France bénéficie des mêmes avantages que n’importe quel autre nouvel immigrant. Il est dispensé de cotisation au Bitoua’h Leoumi pendant une année (s’il n’exerce aucun travail en Israël). Apres cette année, il payera une cotisation forfaitaire (aux alentours de 30 euros par personne et par mois).
Les retraités ne remplissent pas de déclaration d’impôts en Israël (sauf si leurs revenus dépassent 10000 euros par mois) mais ça ne les dispense pas de remplir leur déclaration fiscale en France et d’éventuellement y payer des impôts, même s’ils n’y résident plus.
Plus d’informations sur le site du Bitoua’h Leoumi : cliquez ici.